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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:28
En arrivant en Côte d'ivoire,je me suis fait escroquer dès la première semaine,par une petite vieille;à propos d'une affaire de maison à louer.J'ai compris qu'il me fallait être vigilant pour évoluer dans ce nouveau milieu.Et cette expérience a certainement nourri mon imagination,et mon travail sur Cauphy Gombo,à l'époque!!!
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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:23

Il en a fait du chemin,ce petit héros de papier:

Ci-joint,un lien sur un épisode du téléfilm "Cauphy Gombo"

http://www.babilive.com/forum/showthread.php/video-cauphy-gombo-doux-jesus-13987.html?t=13987

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:20

Cauphy Gombo a eu du succès,c'est le moins qu'on puisse dire!

Après une montre à son effigie,quelques publicités locales,il est devenu le héros d'un téléfilm,sous les traits du célèbre Gohou Michel.

Voici un article qui parle de luiPortrait : Gohou Michel (comédien): Le fabuleux destin de Cauphy Gombo
(Nord-Sud 21/07/2005)


Ce n’est ni le titre d’un ouvrage, ni de la fiction. Gohou Michel, comédien et acteur de théâtre a une histoire digne d’une épopée. La silhouette de ce petit homme a fini par intégrer le quotidien des Ivoiriens, par la magie des images.

Emissions télévisées, télégags, voyages dans les capitales africaines et européennes, interviews dans des quotidiens à grand tirage, signatures d’autographes, par-ci par-là, la vie de la nouvelle coqueluche des médias ivoiriens a viré du mirage au miracle. De grandes enjambées, parfois acrobatiques, pour passer de l’autre côté de la rive. Si les “jeteurs de cauris” ces prophètes de l’Afrique antique avaient été consultés, , Gohou se serait prénommé Patience. Une vertu dont le temps est l’ami. Un dimanche de juin 2005, nous sommes allé à la rencontre de cet amoureux des planches, dans la commune populaire d’Abobo, (Abidjan) sur le mini boulevard de « Samaké » qui mène aux locaux de l’administration de la commune. Gohou Michel ? Connaît pas, répondent invariablement des jeunes du quartier. Le personnage ne leur est pas étranger, mais son identité volante a fini par éloigner de leur mémoire le nom de l’artiste à l’état civil. Le personnage roublard d’un journal satirique qu’il a campé avec dextérité dans des télégags, a fini par lui coller à la peau .

Une enfance difficile

Devant son cybercafé, vêtu d’un képi blanc, d’une chaîne au cou avec une médaille «Afrique», il devise avec des amis. Pour, un dimanche, il n’est pas endimanché. Cauphy Gombo ne passe pas non plus inaperçu. Les regards apostrophants de quelques passants lui valent de lever la main droite pour satisfaire une idole.
«Quel âge a Gohou ? D’où est-il originaire ?» Des questions bien gênantes et embarrassantes pour ce comédien. «Un artiste n’a pas d’âge. Je suis ressortissant africain, un artiste se veut universel. Je souhaite qu’on me considère comme tel », répond le comédien. Son niveau d’étude, mystère.
Comme dans la plupart des villages ivoiriens, la vie à Djatégnoa, à 8 km de Gagnoa, n’est pas rose. Pour être le fruit de deux parents paysans, Gohou Michel a fait son chemin de croix. En 1980, alors qu’il est au premier cycle de l’enseignement une paralysie latente finit par l’immobiliser .A la recherche de soins, il se retrouve au Burkina Faso dans la région de Bobo-Dioulasso. Après deux ans de traitement, le « mari » de Clé-Clé dans le feuilleton « Ma famille », retrouve l’usage de ses membres. Entre temps, il est éjecté du système scolaire. Que faire? «Il fallait me battre. A Bobo Dioulasso , j’allais chercher de l’eau à la fontaine, à l’aide d’une charrette tirée par un âne, pour ensuite la revendre en ville. L PUBLICITÉ


a barrique d’eau était vendue à 100fcfa .Après la vente de l’eau, je suis devenu pompiste avec un revenu mensuel de 12500fcfa », se rappelle-t-il avec peine .Fin 1982, Gohou revient au bercail, à Gagnoa, sa région natale. La situation sociale précaire des parents ne lui permettant pas de renouer avec l’école dans le privé, Cauphy Gombo décide ,selon sa propre expression, « de se défendre ».
Toujours à Gagnoa, il est vendeur dans une boutique d’un ami malien pendant sept mois. Quand ce dernier part pour l’aventure aux Etats-Unis, Gohou devient vendeur de café « Aboki » au quartier Sokoura. Ce passage est aussi éphémère que les précédents. Le petit vendeur de café déménage comme cuisinier dans un autre kiosque, à la gare routière, où il perçoit 6500fcfa par mois .A la recherche de l’idéal, Gohou abandonne la cuisine pour apprendre le métier de réparateur de postes radio et de télévision. Parallèlement, il participe à des répétitions de théâtre avec «Le fromager théâtre de Gagnoa». La passion des planches le démangeait déjà sur les bancs du primaire .Ce rêve, il le battit petit à petit. Mais, il se rend à l’évidence qu’à Gagnoa son talent allait se noyer. Pendant les vacances scolaires de 1986, le petit Gohou est tenté par une aventure à Abidjan, la capitale économique. Pour le titre de voyage qui coûte 1.000fcfa, il désherbe les champs de café et de cacao, à raison de 500fcfa par jour. Avec un sachet contenant deux chemises et un pantalon, “un gaou” atterrit à Abidjan, précisément à Abobo chez sa grande soeur. Avec la troupe «Fétiche éburnéen», Gohou renoue avec les planches. Il soutient mordicus: «Je ne voyais pas ce métier comme un chemin sans issue». Son génie, il le met au service de «Le forum théâtre» de Oulai Fadiga, le «N’zassa Théâtre» de Fargass Assandé , de la Compagnie nationale de théâtre avec Alexis Don Zigré ,le «Gaska Théâtre», dirigé par Ouedraogo Abass et Bomou Mamadou.
Son apparition sur l’écran de la première chaîne se fait dans des télégags de 5 mn dirigés par Camara Yêrêfê dit H. Gohou progressivement, se fait connaître du grand public en 1992. Avec «les Guignols d’Abidjan», commence la gloire. En 93- 94, le producteur Daniel Cuxac lui tend la perche. Avec Sedatif Maïga, Yapo Angèle, Amelie Wabéhi et le vieux Siriki ,il forme l’ossature de départ de « Les Guignols d’Abidjan». « L’objectif de Daniel, était de faire revivre les réalités africaines aux africains de la diaspora .Notre objectif à nous, c’était le passage sur la 1ère chaîne. Malheureusement, malgré les nombreuses cassettes vidéo, le groupe n’est jamais passé sur cette chaîne. »,regrette-t-il. Ce passage avec les Guignols d’Abidjan lui ouvre le monde. De cette époque, un souvenir lui est resté, presque indélébile. Un jour de l’an de 1999, dans la ville de Meaux, proche de Paris, le groupe a été littéralement happé par des fans, au point de créer l’émeute. Il raconte : « Je me suis retrouvé en l’air, ma casquette et ma chemise sont parties. Ce n’est que plus tard que j’ai retrouvé ces deux éléments .La cérémonie de dédicace de cassettes pour laquelle nous étions là, n’a pu se dérouler. La police a dû nous expulser de la ville».
Le succès des télégags « Cauphy Gombo » en 2001 embraye sa cote de popularité. Cauphy Gombo lui fait gagner la sympathie du public et surtout des enfants. Il reste convaincu : «Qui gagne l’amitié des enfants a gagné le monde». Pratiquement dans la même période , il joue dans le téléfilm à succès : « Ma famille » de Akissi Delta.Un long séjour à Paris lui fait perdre son rôle de départ. « A mon retour, Akissi Delta m’a signifié que mon rôle était occupé.

Les Guignols, le déclic

Entre temps, Momo Ekissi Eugène est allé au Burkina Faso pour un autre projet. C’est alors que Delta décide de me confier le rôle de «le mari de Clémentine», affirme le comédien. Simbole d’un couple qui fera marrer les Ivoiriens et même l’extérieur. Son succès retentissant le conduit à la musique avec « Les 13 commandements de Cauphy Gombo ». Il ne se considère, ni comme chanteur, ni comme musicien, mais plutôt comme un messager. Son accession fulgurante, il l’explique par l’humilité, le respect de l’autre et l’ouverture. « Quand on choisit un métier, il faut l’aimer. On ne le choisit pas parce que les autres l’ont choisi ou que certains y ont fait fortune », clame-t-il. De parents musulmans, il a longtemps pratiqué l’islam avant de marquer une pause. Cependant, il se considère toujours musulman. Aujourd’hui, sa voix fait autorité dans sa famille. Mais comment se maintenir lorsque les sillons de la gloire sont tracés pour ne pas dégringoler ?
Cauphy Gombo a la tête pleine de projets. Il écrit en ce moment des télégags pour la chaîne française «3 A telesud», un projet «One man show» de monothéâtre qu’il prépare pour les mois d’août et septembre à Paris, un tournage de 104 épisodes d’un téléfilm intitulé : « Quand les éléphants se battent », une série réalisée par « Artistes production », un collectif de réalisateurs burkinabé. En ce moment, il rassemble du matériel pour sa structure de production dénommée : «G M production». Il a fait du chemin.
«C’est une grande et rare vertu que la patience, que de savoir attendre et mûrir, que se corriger, se reprendre et ( …) tendre à la perfection », conseille André Gide, penseur français.
Gohou Michel a fait sienne cette pensée.

Coulibaly Brahima



 

© Copyright Nord-Sud

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:12

En plus de Papou,j'ai repris Cauphy Gombo,le personnage créé par Zohoré,de 1999 à 2002 environs.

Cauphy Gombo,c'est cet escroc notoire,pas vraiment méchant et plutôt sympathique,attachant!

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:07

A Abidjan,j'ai rencontré Zohoré (la photo arrive,oui!)

Il commençait un journal d'humour et de Bd avec une petite équipe.je tombais à pic!

http://www.gbichonline.com/

Il m'a demandé de lui créer un personnage et j'ai créé PAPOU!

Ce petit garnement au ventre rebondi

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:02

1993:premiers troubles sociaux à Brazzaville.

Le journal Ngouvou existe tant bien que mal,et moi avec.

1997,dans la nuit du 5  Juin des coups de feu éclatent.Annonçant le début d'une guerre qui allait durer 3 ans.Là,j'ai décidé de m'exiler vers d'autres cieux!

Le premier avion partait pour la Côte d'ivoire?

J'étais dedans!!!

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:00
Je faisais aussi des caricatures "politiques"...Dans certains pays,c'est un métier à Haut-risque!!!
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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 09:53

Il y a eu le journal Ngouvou,dès 1992,puis le journal des Jeunes pour les jeunes en 1994.Ensuite,j'ai collaboré à la conception et la réalisation d'outils ludiques et pédagogiques pour la société Agricongo (de 1993à1999).

Puis,j'ai travaillé à la conception du journal Mbot'Elf (journal d'entreprise de la société ELF-Congo) à partir de 1992,jusqu'en 1995.Une illustration tirée de ce journal a même été publiée dans Jeune-Afrique!!!

Je la place ici dès que je remets la main dessus:promis!

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 09:48

Grâce à Ngouvou,j'ai pu rencontrer des professionnels de la bd.Pour moi,qui suis autodidacte,c'était une aubaine.J'ai ainsi rencontré Bernard Dufossé.L'illustre dessinateur de Kouakou et de Calao!

Oui,comme en témoigne cet article,Ngouvou,c'était  une belle aventure":

http://www.africultures.com/index.asp?menu=revue_affiche_article&no=1059

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 09:43

J'ai commencé à dessiner dans la presse pour jeunes,un peu par hazard.J'avais quelques planches de BD,et "Ngouvou",un journal de la place cherchait des illustrateurs.
Un ami,...(Non,un Frère:Saintrick) m'a conseillé d'allé leur soumettre quelques pages.

C'était une bande dessinée sur le  célèbre groupe "les tambours de Brazza".

La bd leur a plu,mes dessins aussi.Ils m'ont gardé!

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